Dernières actualités avec #incendie criminel


Le Parisien
6 days ago
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Incendie meurtrier à Nice : le commanditaire présumé arrêté en Guinée-Bissau, l'un des incendiaires interpellé en Algérie
Sept morts et un quartier sous le choc. Le commanditaire présumé de l'incendie criminel survenu en juillet 2024 à Nice a été identifié et arrêté le 22 décembre dernier, a annoncé ce mercredi le procureur de Nice, Damien Martinelli. L'homme a été interpellé en Guinée-Bissau. gé de 27 ans, né au Sénégal et domicilié à Nice, il avait déjà été « condamné à plusieurs reprises dans le cadre de trafics de stupéfiants d'envergure » et a quitté la France juste après l'incendie. Visé par un mandat d'arrêt international, il a été interpellé à l'aéroport international de Bissau. Ce suspect est toujours en détention sous le régime d'une demande d'extradition, mais en l'absence d'accord bilatéral entre la France et la Guinée-Bissau, les autorités bissau-guinéennes n'ont pas encore tranché sur son sort. Parallèlement, le dernier des incendiaires présumés encore recherché a été interpellé en avril en Algérie. Conformément aux accords entre les deux pays, il ne pourra pas être extradé parce qu'il est de nationalité algérienne, a ajouté Damien Martinelli dans un communiqué. Cependant, des échanges sont en cours avec les autorités algériennes « afin de préciser les suites susceptibles d'être données à cette arrestation et d'obtenir tout renseignement sur la situation de l'intéressé », a expliqué le procureur, assurant que l'enquête se poursuivait pour identifier « toutes les personnes susceptibles d'être impliquées » dans le drame. Jusqu'à présent, le parquet de Nice n'avait annoncé que l'interpellation et la mise en examen de deux des trois très jeunes hommes soupçonnés d'avoir allumé le feu, ainsi que de trois autres personnes impliquées dans l'organisation ou la logistique de l'incendie criminel. Dans la nuit du 17 au 18 juillet 2024, trois personnes avaient mis le feu dans les escaliers d' un immeuble du quartier des Moulins , dans le cadre d'un différend lié à un trafic de drogue. L'incendie s'était propagé jusqu'à un appartement du 7e étage, où vivaient des membres d'une famille comorienne étrangère au trafic. Trois enfants de 5, 7 et 10 ans, un adolescent de 17 ans, deux femmes de 22 et 46 ans sont morts dans les flammes, et un homme de 45 ans s'est tué en sautant par la fenêtre. Un jeune homme de 23 ans s'était grièvement blessé en sautant lui aussi, tandis que les pompiers avaient sauvé in extremis deux jeunes de 17 et 19 ans. Grâce à un énorme travail, en particulier autour de la téléphonie, les enquêteurs avaient rapidement identifié les incendiaires présumés, âgés de 17 à 21 ans.


La Presse
7 days ago
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Un membre du gang « SBJ » écope de 14 ans de prison
Le bâtiment de ferme qui a brûlé à Saint-André-d'Argenteuil dans la nuit du 16 au 17 février 2024. Un membre du gang « SBJ » écope de 14 ans de prison Une guerre de territoire pour obtenir le contrôle des stupéfiants qui sème « la terreur » : un membre du gang « SBJ » partie prenant d'une violente rébellion contre les motards et responsable d'une série d'incendies criminels et d'invasions à domicile a écopé d'une lourde peine de 14 ans de prison mardi matin. 25 janvier 2024. Mathieu Berthiaume, son présumé complice Maxime Séguin et un inconnu se stationnent devant une résidence de Compton, en Estrie. Une mère et sa fille en bas âge regardent la télévision, assises sur le divan. Leur soirée tranquille est interrompue par des coups de pied dans la porte d'entrée. Quelques secondes plus tard, deux hommes cagoulés font irruption. L'un d'entre eux est Mathieu Berthiaume. Ce dernier a plaidé coupable mardi matin à Saint-Jérôme à une kyrielle d'accusations : tentative de meurtre, possession d'armes à feu, vol qualifié, déchargement d'arme à feu. Il a aussi admis avoir braqué une arme sur certaines de ses victimes. La fillette se rue dans une chambre avec son frère et sa sœur, alors qu'on menace leur mère. « Remets ton cellulaire », lui dit-on en pointant une arme vers elle. Elle fouille dans son bas de laine et donne à ses bourreaux entre 5000 $ et 6000 $. Les bandits exigent « les six kilos » en continuant à la menacer. La victime apeurée répond qu'elle ignore de quoi ils parlent. Ils ne l'écoutent pas. Ils se promènent dans le logement, armés, à la recherche de drogues et d'argent. PHOTO DÉPOSÉE EN COUR Mathieu Berthiaume Mathieu Berthiaume et des acolytes reviendront cinq jours plus tard s'en prendre à la même famille, dans la même demeure. Mais cette fois-ci, tout est filmé par des caméras de surveillance. « Un des individus armés a un bidon d'essence. Il s'enfuit en courant en déchargeant l'arme à feu dans la maison. Les enfants étaient tous présents lors de l'altercation », lit-on dans le résumé déposé à la cour. Ce n'est qu'un des nombreux évènements de violence décrits dans l'exposé conjoint des faits auquel a pris part Berthiaume. Ce dernier est membre du gang « SBJ », a précisé durant l'audience la procureure de la Couronne, Me Jennifer Lepage. Le groupe avait attiré l'attention des policiers en marge d'une enquête sur une série d'incendies criminels à Lachute. Les véhicules incendiés appartenaient à des individus reliés aux stupéfiants et aux Hell's Angels. « Les incendies sont liés à une guerre territoriale opposant les gangs de rue aux motards. Les accusés sont au courant de ce conflit », a expliqué la procureure mardi. Le juge Michel Bellehumeur a entériné sa suggestion de 14 ans de prison. « C'est une lourde peine. Ça va avec les accusations portées. C'est une période où la terreur a été semée », a indiqué Me Lepage au magistrat. Le co-accusé dans ce dossier, Maxime Séguin, devrait lui aussi plaider coupable prochainement.

Le Parisien
14-07-2025
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- Le Parisien
L'entreprise du nationaliste corse Marco Furfaro, incarcéré en Italie, visée par un incendie criminel
Une affaire dont les contours restent à éclaircir. Un incendie criminel a partiellement détruit, dans la nuit de samedi à dimanche, l'entreprise d'un militant nationaliste corse actuellement incarcéré en Italie pour avoir aidé dans sa cavale un chef mafieux italien, a indiqué lundi le parquet de Bastia. L'incendie, à Lucciana ( Haute-Corse ), a touché l'entreprise « Casa di L'Ortu », propriété de Marco Furfaro, un pépiniériste de 56 ans détenu en Italie pour avoir porté assistance à Marco Raduano, mafioso italien arrêté à Aleria (Haute-Corse) le 1er février 2024. La procureure adjointe de Bastia, Annouk Bonnet, a confirmé qu'il s'agissant bien d'un incendie criminel, un grillage protégeant l'entreprise familiale ayant été « sectionné », comme l'avait révélé le quotidien Corse-Matin . Contacté, Me Marc-Antoine Luca, conseil de la famille Furfaro, a précisé que la compagne de Marco Furfaro avait déposé plainte à la suite de ce sinistre qui a totalement détruit une structure modulaire de 50 m2 où se trouvaient les bureaux de l'entreprise. « Mes clients sont totalement dégoûtés par cet acte lâche. On profite de l'incarcération, très difficile, de M. Furfaro en Italie. Si aucune piste n'est privilégiée, il semble néanmoins que (…) cet acte pourrait n'avoir aucun rapport avec l'affaire pour laquelle il est actuellement incarcéré », a confié l'avocat bastiais. En mai, par la voie d'un communiqué de presse, la femme et les filles de Marco Furfaro avaient fait état de menaces de mort à leur encontre. Marco Raduano, ancien chef de la Società Foggiana , groupe mafieux actif dans la province italienne des Pouilles (sud), a reconnu être l'auteur de l'assassinat d'un gérant de plage en août 2023 dans l'île de Beauté. Une confession qu'il a faite après avoir obtenu le statut de « collaborateur de justice » en Italie. Marco Furfaro est accusé par la justice italienne d'avoir transporté Marco Raduano lors de sa cavale, en Italie, en Espagne et en Corse, puis de l'avoir hébergé en Corse. Des faits pour lesquels il encourt six ans de prison.